Spécialités: Thérapies Ciblées
Agios Pharmaceuticals MAJ Il y a 4 ans

Étude ClarIDHy : Étude randomisée de phase 3 comparant l’efficacité de AG-120 à celle du placebo chez des patients ayant un cholangiocarcinome non résécable ou métastatique avec une mutation IDH1 et ayant reçu un traitement antérieur. [essai clos aux inclusions] Le cancer de la vésicule biliaire ou cholangiocarcinome est le cancer le plus fréquent parmi les cancers des voies biliaires, et le 6e cancer digestif en France. Le cholangiocarcinome intrahépatique est une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules qui recouvrent la lumière des voies biliaires intrahépatiques. C’est une tumeur localisée à l’intérieur du foie et c’est le deuxième type le plus fréquent de cancer primitif du foie. Pour les cholangiocarcinomes intrahépatiques non résécables, une chimiothérapie est proposée pour ralentir la progression de la maladie et réduire le volume tumoral pour essayer de rendre la tumeur résécable, car la chirurgie est le seul traitement curatif. Par conséquent, il est nécessaire de trouver des stratégies de traitement plus efficaces pour les patients ayant un cholangiocarcinome intrahépatique non résécable. AG-120 est le premier composé de sa catégorie à inhiber de manière sélective l’enzyme IDH1 mutée. Cette inhibition représente une méthode ciblée inédite pour traiter le cancer et a montré des résultats prometteurs dans l’étude de phase 1 précédente. L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité de AG-120 chez des patients ayant un cholangiocarcinome non résécable ou métastatique avec une mutation IDH1 et ayant reçu un traitement antérieur. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront AG-120 1 fois par jour en continu en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront un placebo en continu en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Après progression de la maladie avérée, les patients initialement répartis dans ce groupe et qui rempliront les critères d’éligibilité auront la possibilité de passer dans le premier groupe. Tous les patients devront réaliser une évaluation radiographique par tomodensitométrie (TDM) ou imagerie par résonance magnétique (IRM) toutes les 6 semaines à partir du premier jour du traitement de l’étude, puis après en avoir réalisé 8 ces évaluations auront lieu toutes les 8 semaines. Les patients seront revus 28 jours après l’administration de la dernière dose du médicament puis toutes les 12 semaines.

Essai clos aux inclusions
BeiGene MAJ Il y a 4 ans

Étude BGB-290-104 : étude de phase 1b/2 visant à évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité du BGB-290 associé à une radiothérapie et/ou au témozolomide chez des patients ayant un glioblastome primaire récurrent ou réfractaire. [essai clos aux inclusions] Le glioblastome est le plus fréquent des cancers primaires du cerveau chez l’adulte et représente environ 60 à 70 % des gliomes malins. Environ 35 à 40 % des patients ayant un glioblastome ont un statut MGMT méthylé, qui est un marqueur pronostique de la réponse au traitement par le témozolomide, associé à un meilleur pronostic de la maladie. Le glioblastome est une tumeur particulièrement agressive, malgré la chirurgie et la radiothérapie associée au témozolomide. Par conséquent, il est nécessaire de trouver des stratégies de traitement plus efficaces. Le BGB-290 est une thérapie ciblée (inhibiteur sélectif de PARP) qui, comme l’ont démontré des études précliniques, est capable de pénétrer dans le cerveau et d’inhiber la croissance des cellules tumorales. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité du BGB-290 associé à une radiothérapie et/ou au témozolomide chez des patients ayant un glioblastome primaire récurrent ou réfractaire. Les patients seront répartis en 3 groupes. Les patients du premier groupe recevront du BGB-290, 2 fois par jour à des expositions croissantes de 2, 4 et 6 semaines, associé à une radiothérapie une fois par jour, 5 jours par semaine pendant 6 ou 7 semaines. Les patients du deuxième groupe recevront du BGB-290, 2 fois par jour à la posologie déterminée dans le premier groupe, associé à une radiothérapie une fois par jour, 5 jours par semaine pendant 6 ou 7 semaines et au témozolomide tous les jours pendant 3 semaines lors de cure de 4 semaines. Les patients du troisième groupe recevront du BGB-290 2 fois par jour associé au témozolomide tous les jours pendant 3 semaines lors de cure de 4 semaines. Les patients recevront le traitement jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 5 ans maximum.

Essai clos aux inclusions
Puma Biotechnology, Inc. MAJ Il y a 4 ans

Etude SUMMIT : étude de phase 2 visant à évaluer le neratinib chez des patients ayant une tumeur solide avec une mutation (amplification du gène) du récepteur du facteur de croissance épidermique humain somatique (EGFR, HER2, HER3). Le gène HER est un gène codant pour le récepteur du facteur de croissance épithélial (EGF). Il est impliqué dans la synthèse d’une protéine de surface, HER. Elle induit une croissance de la cellule. Une surexpression de la protéine HER est retrouvée dans plusieurs types de tumeurs solides aboutissant à une activation continue des récepteurs HER et stimule la croissance cellulaire des tumeurs. Il existe des traitements ciblant ce récepteur HER, ils interrompent la croissance des cellules cancéreuses qui possèdent le récepteur HER, ce qui ralentit la croissance et la propagation du cancer. Le nératinib fait partie de ces thérapies ciblées. L’objectif de cette étude est d’évaluer le nératinib, seul ou en associaiton, chez des patients ayant une tumeur solide avec une mutation du récepteur à l’EGF. Les patients seront répartis au sein de 4 groupes en fonction de leur maladie. Les patients du 1er groupe recevront du nératinib une fois par jour. Les patients du 2ème groupe recevront du nératinib une fois par jour et du paclitaxel 1 fois par semaine pendant 3 semaines, répété toutes les 4 semaines. Les patients du 3ème groupe recevront du nératinib fois par jour et du fulvestrant toutes les 2 semaines le premier mois puis toutes les 4 semaines. Les patients du 4ème groupe recevront du nératinib une fois par jour et du trastuzumab toutes les 3 semaines. Dans les 4 groupes, le traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie. Les patients seront suivis pour un maximum d’un an après la dernière administration du nératinib ou jusqu’à l’initiation d’une thérapie anticancéreuse additionnelle.

Essai ouvert aux inclusions
Italfarmaco MAJ Il y a 4 ans

Étude DSC-11-2357-44 : étude d’extension de longue durée non-randomisée visant à évaluer l’effet du givinostat chez des patients ayant un néoplasme myéloprolifératif chronique présentant la mutation JAK2 V617F. [essai clos aux inclusions] Les néoplasmes myéloprolifératifs chroniques sont un groupe de maladies caractérisées par la prolifération maligne d’une ou plusieurs lignées des cellules souches hématopoïétiques, celles qui en conditions normales vont donner naissance aux cellules sanguines. La mutation JAK2 V617F est caractéristique de la maladie et aide à son diagnostic. Il s’agit de maladies chroniques, mais elles peuvent évoluer vers des leucémies aiguës ou d’autres maladies. Généralement la prise en charge se fait par des anticoagulants, parfois des greffes de moelle et par des traitements de chimiothérapie. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’effet à long terme du givinostat chez des patients ayant un néoplasme myéloprolifératif chronique présentant la mutation JAK2 V617F. Tous les patients reçoivent du givinostat PO en continu. Les patients seront suivis par des visites tous les 3 mois pendant au moins 5 ans pour évaluer le rapport bénéfice-risque du traitement pour le patient lors des examens cliniques, des tests de laboratoire et des électrocardiogrammes. Les patients ayant un bénéfice clinique positif du traitement à l’étude seront autorisés à poursuivre le traitement jusqu’à l’autorisation de mise sur le marché du givinostat.

Essai clos aux inclusions
Tesaro MAJ Il y a 4 ans

Étude ENGOT-0V44 : étude de phase 3 comparant l’efficacité d’une thérapie à base de platine associé à du TSR-042 et à du niraparib par rapport à une thérapie standard à base de platine, comme traitement de première intention, chez des patients ayant un cancer épithélial non mucineux de l’ovaire de stade 3 ou 4. Le cancer de l’ovaire est le 8e cancer le plus fréquent chez la femme en France, avec un 'âge moyen lors du diagnostic de 65 ans. Il prend naissance dans les cellules de l’ovaire, Le carcinome épithélial de l’ovaire représente 90 % des cas de cancer de l’ovaire. Le traitement de référence dépend du stade, du type de la tumeur et du désir de porter un enfant. Il comprend la chirurgie, la chimiothérapie et la thérapie ciblée. La chimiothérapie standard du cancer épithélial de l’ovaire consiste habituellement en une association de deux médicaments dont un à base de platine. Le niraparib est une thérapie ciblée utilisé pour le traitement d'entretien du cancer de l'ovaire lorsqu’il réapparaît après une chimiothérapie à base de platine. Il empêche la réparation de l’ADN dans les cellules tumorales et favorise la destruction et la mort des cellules cancéreuses. Le TSR-042 est un médicament anti-PD-1, ce qui signifie qu'il est dirigé contre la protéine PD-1 présente à la surface des cellules T. Il réactive les cellules T, de cette façon, la tumeur devient « visible » pour le système immunitaire et peut être ciblée pour être détruite. Le placebos semble être un "vrai" traitement médical mais ne contient pas de principe actif susceptible d’affecter la santé. L’objectif de cette étude est de comparer efficacité du traitement à base de platine associé à du TSR-042 et à du niraparib par rapport au traitement standard à base de platine comme traitement de première intention du cancer épithélial de l'ovaire non muqueux de stade 3 ou 4. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes. Les patients du 1er groupe recevront le traitement standard à base de platine associé à 2 placebos. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront le traitement standard à base de platine associé à un placebo et à du niraparib. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 3ème groupe recevront le traitement standard à base de platine associé à du TSR-024 et à du niraparib. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 5 ans.

Essai ouvert aux inclusions